S'il est bien connu que"Nul n'est prophète en son pays", cela ne signifie pas non plus qu'il soit facile de l'être ou bien "à l'étranger" ni même en "pays d'adoption". De ce point de vue la Côte d'Azur est une terre excessivement ingrate au point même que nombreux soient ceux qui décident de n'y point rester. 

Le moins que l'on puisse dire est que si Henri DEGLANE resta fidèle à la Côte d'Azur à laquelle il montra mainte fois patte blanche, il ne fut pas très exactement payé de retour.

Un préambule indispensable s'impose. S'il était un combattant pugnace, Deglane était un homme parfaitement charmant et d'une courtoisie exemplaire, tout particulièrement dans ses relations épistolaires. On ne peut donc se fier à ses lettres pour se faire une idées des mauvaises manières qui lui furent faites. Il se gardait bien de mettre de l'huile sur le feu et bien au contraire il se servait de ses courriers pour chercher à "arrondir les angles"en évitant de froisser quiconque.

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