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Deglane et la presse
Henri ne s'offenserait certainement pas que l'on dise de lui aujourd'hui qu'il fut un bon "communiquant". En tous cas, et dès septembre 1968 où il succéda au Président LAGACHE à la tête du club niçois, Henri s'attacha à modifier les relations avec la presse comme on le verra ci dessous. Il obtint tout d'abord une entrevue auprès de la direction du journal régional "Nice-Matin" auprès de laquelle il "pilota" une délégation se fixant pour but de recevoir un meilleur traitement médiatique. Henri négocia dans cette réunion une nette amélioration de "notre sort" en payant d'abord de sa personne comme nous allons voir
Il s'offrit à lancer une sorte de "rubrique lutte" en donnant une exclusivité sous forme "Deglane raconte ...". Cette rubrique permettrait d'avoir une série de rendez-vous pour que des journalistes de la rubrique sport se familiarisent un peu mieux avec notre discipline. Ultérieurement nous aurions un contact régulier pour ne pas nous en tenir simplement à des "résultats secs", voire fournir du contenu susceptible d'améliorer nos articles. Nous pouvions tout aussi bien proposer des articles, même un peu étoffés et avec photos ... encore fallait-il trouver la personne susceptible d'assurer un tel suivi ... il ne reste plus au lecteur qu'à "suivre le regard" d'Henri pour savoir comment j'héritai de la tâche.
La règle dont nous avions convenu était que nos articles passent dans leur totalité, quitte à attendre que la mise en page de l'actualité le permette. Il convient de reconnaître que cette règle fut régulièrement respectée et que nous eûmes de nombreux et beaux articles ... dont je suis souvent le seul (et pour cause!) à connaître l'auteur. Quoi qu'il en soit ces articles incitèrent de nombreux jeunes à venir "tâter du tapis". Deglane avait bien ciblé son propos.
Cet article du 16 octobre 1968 est un véritable "programme d'action" qu'Henri expose à Nice Matin et Roger Orméa le retranscrit avec beaucoup de fidélité. Dès cet article on voit que DEGLANE n'est aucunement un figurant mais un président actif qui prend son rôle à coeur.
Mais on y voit surtout qu'Henri est un homme qui cherche non seulement à s'entourer mais aussi à utiliser les compétences disponibles. C'est un des traits caractéristiques de Deglane qui durant toute cette période de son activité suscite et encourage les initiatives. C'est un homme d'ouverture qui est à priori ouvert à toutes les idées innovantes, même si le mot ne s'utilise pratiquement pas à cette époque.
On notera aussi qu'il .................
pas bloqué sur les questions de lutte professionnelle.............
"Deglane Raconte ..." fut la série d'interviews exclusives qu'Henri accorda au journal "Nice-Matin L'Espoir" pour lancer une coopération entre la lutte et le journal. Cette série fut une sorte de "fil rouge" et il y eut des articles intermédiaires. Je vais insérer ici les articles de cette rubrique que je possède puis me mettre à larecherche de ceux qui me manquent. Il s'agira donc d'une rubrique particulièrement intéressante puisqu'elle représente non seulement l'expression directe de Henri, mais qui plus avec un but de publication immédiate confiée auprès de journalistes professionnels. Ces articles sont donc d'une importance centrale particulièrement importante.
Dès cet article de 1968 Deglane évoque son récent voyage du printemps, en Bulgarie, où il est allé rendre hommage à Dan Kolov qui fut le premier à l'aider dans son aventure américaine. Il expose là que dès avant 1968 : "... il s'est attaché à une tâche ; faire de la Côte d'Azur une terre où la lutte fleurisse comme le mimosa".
Un de ses projets prioritaires est de faire un tournoi de qualité attirant régulièrement des lutteurs étrangers. Il a déjà pris des initiatives concrètes en ce sens et "son challenge" est déjà sur les rails. Son tout premier collaborateur sur ce registre est BOB Robin qu'il va clairement nommer dans d'autres articles.
Outre le rédacteur en chef Roger Orméa lui même, deux journalistes sont nommément affectés au suivi de la lutte, Jean CHAUSSIER et Marc CANONE. Comme nous en sommes convenus, c'est eux que je rencontrerai régulièrement soit pour le suivi de notre "rubrique", selon les cas pour leur donner l'information nécessaire, soit un contenu souhaitable. Mais il arrivera souvent aussi que je fournisse directement de la copie qu'ils ont la correction de ne pas signer lorsqu'ils estiment ne pas avoir à la retoucher. (J'ai retrouvé un original dont les souris ont laissé suffisamment de texte ... je le publierai ultérieurement).
L'article ci dessus porte la mention grand B pour se distinguer d'un autre article présentant la même photo avec Charles RIGOULOT.
Comme cet article annonce tout en la commençant la série "Deglane Raconte ...", pour bien suivre on peut le considérer simplement comme le n° 0 de la série. Ici en vis à vis nous trouvons donc le n° 1 qui commence en bonne logique par l'enfance d'Henri.
On voit là que si sa jeunesse fut rude elle ne fut nullement "misérable" comme parfois suggéré. Sa famille "en montant à Paris", comme il se disait alors, fit même quelques affaires rondelettes. Il travailla même avec un certain bonheur avec les chevaux paternels et je sais qu'il adora ce travail.
Son enfance fut celle de cette époque où beaucoup d'enfants des campagnes quittaient prématurément l'école primaire pour faire face aux nécessités familiales. Cette enfance là apprit à Henri qu'il fallait faire face, ce qu'il fit toute sa vie.
Ce que l'on voit parfaitement se profiler dans ce récit, c'est une constante curiosité qui fonde une ouverture d'esprit jamais démentie chez Henri. Par ailleurs et à la lumière de ses casse-croûte pantagruéliques on voit parfaitement aussi qu'il ne fut pas une sorte de Gavroche ballotté par les événements.
Il bénéficia d'une constitution et d'une santé qui lui permirent de surmonter positivement toutes les difficultés de sa vie et de rebondir en permanence en se saisissant des opportunités. C'est ainsi que la lutte se présente sur sa route sous forme de "la baraque", et que, comme il fait dans toutes sortes de circonstances ... il s'y essaye.
C'est le trait dominant de l'éducation que s'est donnée Henri : il ne commence pas par envisager l'aspect impossible des nouveautés, au contraire il s'y essaye en tentant de réfléchir à ce qu'il faut faire pour réussir.
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Cette photo figure là par erreur, mais je la laisse un peu comme le "marque ta page" de Dany Boon. Elle me permet de mieux insérer progressivement mes divers ajouts.
Donc par exemple et à venir ... les autres "Deglane Raconte ..." soit les numéros 3 et 4 et 5 et 6.
Toutefois, profitons en pour parler des personnes à droite de la photo. Manque Robert Orsini malheureusement, mais il y a Charly Dray, Ray Bokovac, le Grand Claude, Merli (?), Gérard Bernardi, Jacky Scwiercz, SébastienGiaume, Palamme (?), et André Lecoussis (le plus ancien du club avec Orsini). (Les jeunes sont des juniors dont j'ai oublié le nom, mais j'ajouterai au fur et à mesure quand je les identifierai dans les résultats).
Donc, et pour les deux cas ..............à suivre ...
Là c'est un ananas, mais je ne sais vraiment pas ce qu'il fait là !!!
On va le laisser comme les "poires pour la soif" ......